À propos

Aspérités spéculatives – Carnet de recherche

Aspérités spéculatives est le carnet de recherche de Loïg JF Pascual, doctorant au département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (anciennement à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa), spécialisé en pensée politique et politique canadienne, masterant du parcours « Histoire de la pensée politique » (IEP et ENS de Lyon).

Mon projet de thèse porte sur le rôle des mouvements sociaux dans la construction du droit à la santé. Mon enquête se concentre sur la santé publique à l’échelle locale en Ontario, autour du Grand Sudbury, dans un espace avec une concentration historique de communautaire franco-ontarien, des enjeux d’intégration en santé et d’accessibilité linguistique aux services majoritairement anglophones (offre active). Cela implique à la fois un travail d’archives sur la mise en œuvres des politiques de santé en Ontario (réseaux locaux d’intégration, Ontario Health Teams) et de suivi des parcours de soin ou d’abandon des patients dans la région.

Ce carnet rassemble mes travaux scientifiques ainsi que mes projets personnels. Pour toutes questions, vous pouvez m’adresser un message au courriel : loig.jfp@protonmail.com. Vous pouvez retrouver mes publications et mes interventions en suivant les liens ci-dessous :


La Gravof Corp dessinée par Baptiste Florentin


Projets personnels

J’ai réalisé des vidéos de vulgarisation en philosophie et sur la science fiction avec GovanifY sur la chaîne Gravof Corp. J’écris et lis sur le thème des jeux de rôles (j’ai été pendant plusieurs années maître de jeu de l’Anneau Unique), de l’épistémologie des sciences sociales et… de la science fiction évidemment. Enfin, je participe, sur mon temps libre, au comité organisateur de la WisCon et au collectif map (voir les interventions ci-dessus).

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Sociologie et cancérologie : un regard de biais, de Marie Ménoret (2023)

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Décédée en 2019, Marie Ménoret laisse derrière elle une œuvre importante sur la sociologie du cancer. Le présent recueil, assemblé par les chercheuses du Cresppa-CSU rassemble les écrits de son habilitation à diriger des recherches. On y découvre un ensemble de réflexions sur ses propres enquêtes, allant des entretiens qu’elle réalise dans le cadre du premier Plan national de lutte sur le cancer à ses travaux post-doctoraux sur le Breast Cancer Movement, incluant aussi des analyses plus tardives intégrant son expérience personnelle de porteuse d’un lymphome…

Les structures fondamentales des sociétés humaines, de Bernard Lahire (2023)

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Introduction à la santé globale de Fanny Chabrol et Jean-Paul Gaudillère (2023)

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Le champ de la santé globale connaît une expansion sans précédent depuis trente ans. Ses enjeux sont omniprésents lors des sommets du G7, G20 et des partenariats entre institutions supranationales – Organisation mondiale de la Santé, Banque mondiale –, fondations philanthropiques et organisations non gouvernementales. Aux États-Unis, le nombre d’universités dotées d’un cursus en santé globale – incluant un partenariat avec au moins une institution du Sud global – a été multiplié par dix de 2001 à 20111. Pourtant, la pandémie de COVID-19 a pris de court ces initiatives en laissant place à une gestion traditionnelle des États – fermeture des frontières, traçage des cas, quarantaine…

Au nom des femmes. « Fémonationalisme » : instrumentalisations racistes du féminisme, de Sara R. Farris (2022)

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L’actualité de la science politique est saturée par les obsessions médiatiques sécuritaires mêlées à la montée inexorable des formations d’extrême droite dans les démocraties libérales. C’est sur ce terrain que s’est enracinée la discussion oppositionnelle entre pluralité culturelle et féminismes, incarnée par l’essai de la philosophe Susan Moller Okins, Is Multiculturalism Bad for Women?, paru en 1999. Si l’on suit l’ouvrage de Sara R. Farris publié en 2017, celui-ci alimente une tendance fémonationaliste…